Foucher Albert (1913 – 1971)
Cuirassier. Motocycliste.
Albert Foucher lors du service militaire au 1er Régiment de Chasseurs à Alençon
Dans ce détail des services, le passage classique par le COMC de Fontevrault est mentionné tout comme l’intégration au 2ème régiment de cuirassiers en date du 15/12/1939.
Photo datée de 1940 (probablement lors d’un cantonnement). Elle correspond donc à son affectation au 2ème régiment de Cuirassiers. Albert occupait la fonction de motocycliste qui consistait à assurer les liaisons et les transmissions entre les postes de commandement et les chars. Les péripéties qu’a connues Albert sur le champ de bataille ne sont pas connues de la famille mais il est acquis que sa moto a dû être abandonnée à un moment donné (peut-être détruite au cours de bombardement tel qu’évoqué par les lieutenant de Loisy ou Chenu). Malheureusement, il n’a pas été possible de déterminer l’escadron ou le peloton auquel Albert appartenait.
Les archives du régiment mentionnent qu’Albert est porté disparu le 22 mai tout comme 20 autres cuirassiers et 3 brigadiers-chef. Les états de service ci-dessus signalent qu’Albert est fait prisonnier à Boulogne-sur-Mer le 24.
La correspondance qu’il reçoit de son épouse Jeannette indique qu’il a séjourné au Stalag XVIIA à Kaisersteinbruch en Autriche. Par cette carte postale, son épouse fait parvenir à Albert une photo des siens : elle-même et les 3 jeunes enfants du couple dont Roland est l’aîné (un neveu de la famille complète la photo). En 1948, un quatrième enfant viendra agrandir la famille car Albert avait beaucoup souffert de ne pas avoir vu grandir ses 3 premiers enfants.
De sa captivité Albert conservera une petite boîte métallique portant ses initiales, la Croix de Lorraine ainsi que l’intégralité de son parcours : France, Belgique, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Odessa. Son stalag est libéré par les russes le 15 avril 1945.
Deux photos d’Albert à l’automne de sa vie. A gauche, lors de l’année 1967. En compagnie de Jeannette en 1970, une des dernières photos d’Albert avant sa disparition en 1971.
Remerciements à Sylvie Benier ainsi qu’à son papa Roland, fils d’Albert, pour les recherches réalisées et les documents très représentatifs réunis.