Magniant Jacques
Maréchal des logis, 3ème Escadron, 1er Peloton (peloton Geneste). Chef de char Hotchkiss 52 / 40704. Equipier : Mathis.

Jacques Magnaint.
4° Cuir
Collection Magniant, via Erik Barbanson

Citation, JORF du 6 mars 1941

“Magniant (Jacques), maréchal des logis chef au 2ème régiment de cuirassiers : chef de char d’un magnifique allant. Au cours d’un dur combat, a contre-attaqué des chars ennemis très supérieurs en nombre. Bien que blessé, a réussi à rejoindre, quelques heures plus tard, une patrouille française et à rejoindre les lignes avec elle, donnant ainsi, à tous, un magnifique exemple de ténacité et d’endurance.”

4ème régiment de Cuirassiers, 1935
© Jo Magniant

Jacques Magniant, 3ème debout depuis la droite et Joseph Vernet, 2ème debout depuis la gauche au 4ème régiment de Cuirassiers en 1935.  Les 2 amis combattront au 3ème escadron du 2 Cuir en 1940 mais pas dans le même peloton. Joseph Vernet nourrira une grande colère après avoir vu son ami Jacques, rescapé de Crehen, gravement blessé.  

Jacques quant à lui éprouvera une grande peine lors de la mort de son ami Joseph en 1944 los des combats pour la Libération.


Combat du peloton Geneste le 12 mai 1940 à Crehen

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Veste portée par le chef Magniant lors du combat de Crehen. Le tissu déchiré sur le côté arrière gauche est le fait de l’obus ayant pénétré dans le tourelle.

Jacques Magnaint.
Bourgeron
© Jo Magniant

“Le bourgeron du chef Magniant”, Erik Barbanson et Jo Magniant

“L’obus ayant percé la tourelle fait le tour de celle-ci, détruisant tout sur son passage. Magniant est inondé de métal en fusion et d’éclats. Il est atteint au visage et gravement dans le bas du dos. La liste de ses blessures est édifiante :
– perte de l’utilisation de l’oeil gauche
– côté gauche de la machoire enfoncé
– côté gauce de la région lombaire touché
– cuisse gauche touchée

Evanoui, Magniant est transporté à la maison servant de PC à son escadron, où il est soigné par une civile avant d’être descendu dans la cave. Dans l’après-midi, le curé de Crehen [NDLR: abbé Armand Degey] le fait conduire dans un couvent où il sera retrouvé par le sous-lieutenant Constantin et ramené dans les lignes françaises avec le conducteur Barbet.
Hotchkiss n°52 du chef Magniant
© Reproduction de Florent-Pierre Ista

Le Hotchkiss n°52 du chef Magniant aux mains des allemands. Sur ce cliché diffusé de nombreuses fois, le char n’est semble-t-il plus à Crehen mais probablement à Villers-le-Peuplier où il aurait été transporté dans une prairie de la rue de Crokin.

Jacques Magniant en convalescence
© Jo Magniant

Jacques Magniant en convalescence dans le Sud.


Vitrine consacrée à Jacques Magniant au Musée des Blindés de Saumur

© Jo Magniant

Vifs remerciements à Jo Magniant, fille de Jacques ainsi qu’à Erik Barbanson